Post-scriptum
En trois mots ou deux,
Dire plus qu’en une litanie.
Au coeur d’un sujet.
En trois mots ou deux,
Dire plus qu’en une litanie.
Au coeur d’un sujet.
Rouge la joue du
Soleil que crève le soir
L’aiguille du sapin.
Sa sphère armillaire
Suspendue au lampadaire.
Je passe.Et j’embrasse.
Un oiseau blanc sur
Mon sommeil étend ses ailes
Édredon de plumes.
Comme un rideau qui tremble sous le vent. La vague. Qui brise son verre sur les rochers, morceaux de perle, éclats d’eau. Brèves gemmes de mer. Arrachées d’un collier.
Le salon.
Ses fumées.
Les yeux fermés.
Le brouillard
D’un chant
Monte
Dans l’oratoire.
L île au désert.
Aux pieds
D’une bergère,
Mettre genou
En terre,
En manière
De prie dieu.
Il y aura
Des salons en fumée,
Des tables abondantes,
Des antichambres
Où crissera
Un givre de papier.
Je chercherai
Un perron comme une jetée,
Une coupée sur la nuit,
Le fanal de la lune.
Dans mon dos,
Une porte retiendra les bruits.
Loin en la forêt,
Plus loin encore,
En son finisterre
Où me portent mes pas,
Là où l’épinette
Pousse
Sa borne-frontière,
J’irai écouter
Le silence
Du ruisseau
Et en leur hiver
Le rare chant
Des oiseaux.
Souffler sur la glace,
Chasser le superflu,
Tombent du gâteau
Les mots
De sucre en trop.
Arracher
Les plantes d’ornement.
Laisser pousser
Les rimes simples
Des mauvaises herbes,
Le refrain azyme
Du pain d’un pauvre,
De la gaufre en miettes
D’une hostie.
Le bois, les plumes de
Verre, rebuts de mer, trésor
De guerre sur l’estran