ce que vos yeux vairons

Mois : août, 2020

Morphologie

Je suis tout et son
Contraire, l’être d’une espèce
De pierre élastique

Séisme

Tu t’allonges, ton buste
Au plus près des battements
De la terre, son coeur

Parcelles de tourterelle

Les deux oiseaux blancs
Et gris ont filé, fondus
Dans le paysage

Incorruptible, Tagada

Relique vieux rose, temps
Gélifié,  fraise, intacte, sous
Le papier celée

Cloison de papier

Je pose mon front
Parle à l’écho de celui
Qui me répond. Mur

Coutures floues

Se lever. Vêtir
Sa mue de la veille, peau morte
Au crochet. « Ça craque »

Le prix à payer

Délit d’initié,
Voir se bâtir une cellule.
Devenir abeille

En lettres capitales

Feuille, en boule. Tu la
Défroisses avec précaution
Brisures du mot HOMME

Le temps des prunes

Il n’y a pas de
Fruit turquoise. Sauf sous la pruine
Des vagues du lagon

Au travers du verre

Le soleil n’entre
Pas par la fenêtre ouverte
Choix du droit chemin