À celui qui a mal,
Ton lamento bref,
Pour partage
De l’aiguillon,
Puis soulevant
Ton chapeau
Pour le Bonjour !
Tu scelles son sort,
En sort une tourterelle
Avec le froufroutant grisé
De la rotonde du pigeonnier,
Un lapin affairé
À découper
Ton bouquet de prestidigitation de plastique
Tu lui parles de la neige et du beau temps réverbéré
Sur sa plaie qui fond à vue d’œil aveuglé,
Distractions menues et variées
Remontent les bretelles
À son sourire affaissé
Amener,
Ton plan
Le gris
Au blanc,
Ouvrir grand
Le castelet
Sur l’à-venir
Du printemps,
Petite marionnette
De la prairie
Fleurie,
En ombre jaune,
Au bout d’une baguette,
Le soleil éclatant
Le chat mimétique.
Palio,
Porte
Les couleurs de l’hiver,
Bitume et flocon.
Quand s’ouvre
Le soufflet de l’accordéon
Entre les pôles
Noir et blanc
Tous les plis
De son sous-poil gris.
Au printemps,
Disparition,
Sa fourrure
Sera prairie
Fleurie
Sur duvet vert
Et tulipe
Rubis,
Sourire assez fort
Uri Geller
Jusqu’à cintrer ton stylo,
Ta petite cuillère.
Il a la banane
Sourire à quelqu’un
Ou écrire quelque chose sur quelqu’un qui sourit à quelqu’un