Lumignon
Une bougie, papier
De riz, la nacelle gravit
L’échelle de la nuit.
Une bougie, papier
De riz, la nacelle gravit
L’échelle de la nuit.
Du temps,
L’air léger,
J’ai saisi,
Dans un filet
Troué,
Papillons
Palpitant,
Bourgeons
Dans la rosée
Ebroués,
Et le sucre
Doux
Du soleil
Qui colle
Sa résille
De miel
Sur ma main
Envolée.
Mendiant de pacotille
Où tends-tu donc ta sébille ?
Maladroit, ne sais-tu donc pas
Que l’aumône te coûtera ?
Recevoir est un art
Que tu pratiques peu,
Dont tu uses en avare,
Ta coupelle est vide,
Ton trottoir est seul,
Une pièce importune
Au fond de ma poche,
La seule fortune
Que tu me reproches.
De toi, je pars,
Puisqu’en vain,
Tu ne tendras pas
La main.
J’ai
secoué
Un nuage
De mauvais
Augure,
Coassant
Ramage
Et suie
De plumes
En pluie
Sur mon visage,
Ciel bleu
De rage,
Un temps
A voler
Vers
Hier,
Envers et contre
Le tonnerre
Gris
De vos yeux.
Relire les photos,
Yeux clos dont les lèvres des
Paupières se sont tues.
Il était une fois,
Un Grégoire né Maladroit,
Bagagiste de son état,
Qui était bien solitaire,
Car les valises,
On le sait bien,
Ne sont pas du genre diplomatique,
En carton, en galuchat,
Ca ne parle guère, ça ne parle pas.
Point de guppy à l’horizon
Son bel oiseau est un petit poisson,
Toga, c’est pas du gâteau,
Tulsi aussi bien que moi,
Ainsi va la vie !
Son timbre a des dents
Et stampy si le mien,
Qui mord moins
Qu’il ne vole,
Troque parfois
Un méchant croc
Pour la plume
D’une paire d’ailes.
Hasta la vista, là bas ou ici !
Un boulet léger
Dans les nuages, amarré
Au bout de sa laisse.
Tambourin dru de
La pluie, le vent ébroue les
Feuilles qui s’égouttent.