D’où viendra la neige
L’endroit, toujours le même.
Je tiens ma position.
Sur le chemin de ronde, une tour de guet, à tous les vents, rien ne vacille sur la ligne d’horizon.
La digue est une longue muraille qui ne défend rien d’autre qu’un étang et ses janissaires de roseau.
Alors je bascule vers le ciel et son ventre, la vie est là-haut.
Noire, légère, gris-ardoise, la vapeur des nuages.
Sur l’horizon, rien ne bouge.