Se faire la belle
Assez
D’être
Encagé.
Eole
Embastillé
S’est
Affranchi
De son
Ecole.
Libre
Comme
L’air.
Assez
D’être
Encagé.
Eole
Embastillé
S’est
Affranchi
De son
Ecole.
Libre
Comme
L’air.
Tempes érodées
Par la migraine qui plante son
Soc en dard ardent.
Au taille-crayon les
Passer, leur épargner le
Fil noir de la hache.
D’août,
Les jours
Derniers,
Enfuis
Du ventre
De l’été,
Se ressèrent
Contrits,
A l’ombre
Du piémont
De l’automne.
Le soleil
S’amincit.
D’un clin
D’aile bleue,
Le papillon,
A la pointe
Sèche
De son maigre
Poitrail,
Ensorcèle
Le gris
Des cieux,
Petit fétu
De vitrail
Tachant
De son ocelle
L’ardoise
De l’air
Qui gronde
Son orage.
Encombré chemin,
Je creuse mon sillon, sans
Coquille ni bourdon.
Les lumignons,
Joues de
Papier de riz
Rosies,
Lentement
Se bercent
Dans l’air
Doux
De la nuit,
Et se versent
En halo
Doré
Sur les têtes
De la noce
Attablée.
Pour Christophe
Cette langue
Qui éraille
L’émail
De la voix
Des petits enfants,
Quand enfle
La mitraille
De leurs mots.
Aiuto !
Quel rabot
Acéré
A équarri
Votre visage,
Giovanni,
En méplats
Amincis ?
Je redoute
Le jour
Où vos yeux
Ne diront plus
Léopardi,
Et qui verra
De votre bouche
Couler
La boue
Que vous
N’aurez su
Laver.
Haendel
Shtetel
Zimt