ce que vos yeux vairons

Mois : août, 2015

Se faire la belle

Assez

D’être

Encagé.

Eole

Embastillé

S’est

Affranchi

De son

Ecole.

Libre

Comme

L’air.

« Le cri » Edvard Munch

Tempes érodées

Par la migraine qui plante son

Soc en  dard ardent.

Caran d’Ache

Au taille-crayon les

Passer, leur épargner le

Fil noir de la hache.

Peaux en berne

D’août,

Les jours

Derniers,

Enfuis

Du ventre

De l’été,

Se ressèrent

Contrits,

A l’ombre

Du piémont

De l’automne.

Le soleil

S’amincit.

Gris bleu

D’un clin

D’aile bleue,

Le papillon,

A la pointe

Sèche

De son maigre

Poitrail,

Ensorcèle

Le gris

Des cieux,

Petit fétu

De vitrail

Tachant

De son ocelle

L’ardoise

De l’air

Qui gronde

Son orage.

Errements

Encombré chemin,

Je creuse mon sillon, sans

Coquille ni bourdon.

Jour de fête

Les lumignons,

Joues de

Papier de riz

Rosies,

Lentement

Se bercent

Dans l’air

Doux

De la nuit,

Et se versent

En halo

Doré

Sur les têtes

De la noce

Attablée.

Pour Christophe

Franco Gelato

Cette langue

Qui éraille

L’émail

De la voix

Des petits enfants,

Quand enfle

La mitraille

De leurs mots.

Aiuto !

Forêt Noire

Quel rabot

Acéré

A équarri

Votre visage,

Giovanni,

En méplats

Amincis ?

Je redoute

Le jour

Où vos yeux

Ne diront plus

Léopardi,

Et qui verra

De votre bouche

Couler

La boue

Que vous

N’aurez su

Laver.

Mots doux 4

Haendel

Shtetel

Zimt