En gare de Metz
En son tombeau lourd,
Un cénotaphe, un wagon
Ouvert. La lumière.
En son tombeau lourd,
Un cénotaphe, un wagon
Ouvert. La lumière.
Il n’y avait rien
D’autre que les deux bras qui
S’ouvraient monotones
Et se fermaient, lent
Métronome, rien d’autre que
La nuit, dont les noirs
Dans les phares se
Trouaient. La pluie sur le pare
Brise. Son cliquetis.
Les haubans vibrent
De vent, du roulement des
Essieux. Harmoniques.
Un mur qui se couche,
Qui relie, et plus n’empêche.
Sagesse de l’abscisse.
Franchir. Le pas d’une
Aiguille. Lancer une flèche,
La cible prend feu.
La nuit. Etire sa
Pâte jusqu’au bout de la.
Jusqu’au bout de quoi.
Un doigt à genoux.
Sur un mouchoir blanc, l’opprobre
Lavé dans le sang.
Phalanstère de doigts
Convoqués au chapitre.
Une vie réglée.
ça va swinguer au
gynécée, Roxelane est
au top. Козачок.
Devant lui l’en-but.
Rien n’arrêtera dans sa
Course un Miura.