ce que vos yeux vairons

Mois : mai, 2021

Ding ! Olivetti

Ta vie, passée en
Accéléré, succession
D’infimes cliquetis

Corps d’un fauve

Colonise  la peau
Qui s’oublie sous le soleil
Quand le vent sur elle
Soufflera, découvrira
De claires ocelles,

Sable

 

Jouet du vent

Même la trace de la
Trace que tu auras voulu
Laisser passera
Tu te seras évertué

Nuit, fish and chips

Vitelotte passée
Par le fil d’un coupe-frite,
Et poulpe pané

La roue

Es-tu un glacier ?
L’eau de sa lyse au soleil
Éparpillée
Recombinaison
Des formes, tu es, dans le
Tambour, tour à tour,
Inox, linge, savon, et la
Température,
Cinétique de
Manège, échelle des degrés,

Devant le hublot,
Une main pousse un panier.
Osier

Marchand de sable

Sur la prunelle, sous
La paupière, mur pétrifiés
Et toi. L’auroch
Tourne la tête

Instantané

Poème avec miettes,
La table n’est pas encore
Débarrassée

La nuit tombe

Barre de fer rouge dans
Un baquet d’eau, les Tropiques
Kilo de plomb, quand
Enfant, on croyait
Au kilo de plumes qui
Allait, lentement…

Problème épineux

Partant du principe
Qu’il y a des dragons qui
Mangent des bonbons,
Alors un hérisson…

Demain

Ne s’étonner de
Rien. Devant la maison, de
Tout son long couché,
Un zèbre. Faire
Traverser la rue à pied
Sec au hérisson