Le pain
La balafre de
Sa croûte dure, l’armure et
Dessous sa mie bise.
La balafre de
Sa croûte dure, l’armure et
Dessous sa mie bise.
Sous la table, là
Où le pied s’est posé, de
Petits tas de sable.
Sous mes pieds, reste
De grains de sable, en miettes,
La plage qui crisse.
Hérauts de l’été
Les moucherons volètent,
Poissons-pilotes,
Sans tambour
Ni trompette.
Il y a des choses,
Des animaux, et des fleurs,
Pourquoi si peu d’hommes
Le moment-frange, son
Battement de cil, l’annonce
Faite à la nuit. Dors.
Leur dos se gonfle
D’une voile de feuille, vogue
Le collier de jade.
Métal vert et bleu
De ses ailes qui jouent de leur
Moire sous le soleil.
Miscibles, la pluie
Et le vent s’incorporant,
Naissance de l’orage.
Le damier, où ne
Sont pas carreaux gris, s’enfonce
Le peuple des pions.