Fondu, enchaîné,
Le sapin s’efface, une trace,
En mémoire de lui
La vallée des mésanges,
Souffler dans une bille de gui,
Qui s’épanouit
Maintenant que le jour approche, je reprends l’entraînement.
Mon épiderme se fait cerne, je réapprends le froid, le torrent qui cisaille les jarrets, et le rire de Sieghart, Falstaff, qui roule, tonnerre, sur le toit des bois.
Le long des joues, la ponce des larmes, la glace. La joie
Le ciel jette un oeil,
Vasistas, blau, und grau, blonde
On blonde, lacht Murnau
Le livre est posé sur le dos, et bée, accordéon, un paon qui fait la roue.
De hautes falaises, et leur à-pic de papier.
Des strates, noires, et blanches, géologie d’un feuilletage.
La rayure d’une église romane, campagne toscane, le domino d’une mosquée, Al-Andalus, lignes, et interlignes, billes jour, billes nuit d’un jeu de go, les ombres sur le rideau du Karagöz, cordillère noire d’un neume, torculus resupinus, black dog, and a swann
À l’orée du défilé, Bab el Siq.
Un pas.
Il suffit d’un pas.
Naufragée volontaire
Au bout de l’histoire, le Khazneh
Comme un oranger
Penché sur son fruit qui roule,
Pépins de lumière