L’été, sur un banc
Regarder passer le jour,
Son cours paresseux
Négatif, lait noir,
Chat blanc. Rien ne bouleverse
Les échecs. Miroir
L’heure, le ciel. Étend
Une courtine, orange sanguine.
La pourpre, et la fièvre
Dans le chant yéniche
Par son sang, résine, fumée,
Le feu sous la pluie
Il danse seul, les
Bras en camisole, le chant
Est sa partenaire
Détonation grise
Et se froisse, feuille à l’orage.
Calme, dans la cuisine
Premier rayon du
Soleil, poli à l’agate
Le ciel, outremer