Profondément
Dans les crayères voûtées
Et silencieuses
Qui gauchissent la lumière
Poudrée,
L’homme se penche
Sur son casier,
Remonte ses horloges,
Les bouteilles tournent,
Les doigts humides
Sur le tour à bois,
Lèvres du
Glasharmonika,
Le vin de Champagne,
Remué ainsi
Qu’un philtre
Dans sa cornue.
Au jour étincelant,
Le même manège
Sur le pot d’amaryllis,
Un quart de tour,
Afin que la vis sans fin
De la hampe
Monte droit
Treize mois
Le mal a pris profondément racine, noueux
D’azur et d’or,
Le drapeau est gris,
Couleur du temps
Ô hommes de bonne volonté,
Vos larges poings serrés
Autour de la terre noire
Pot d’argile
Tiède pour la chair
Où poussent les fleurs.
Croire au 24 avril