ce que vos yeux vairons

Catégorie: La Baule Escoublac

One hand

Aircraft jacking

Ne demande pas
La permission, Hedda, passe
Outre le tarmac.

Déclenché

Voler. Juste une miette.
Personne pour s’inquiéter quand
Je serai là haut.

Intrusion

Le Blenheim emplissait de toute sa carcasse le petit hangar. René et Max étaient à son chevet. Un grand vieillard maintenant silencieux. Hedda hésita. Ne s’approcha pas des deux hommes qui se penchaient sur les rouilles en pelade de la tôle. Elle retint son souffle. Elle n’aurait pas eu besoin. Le hangar grondait. Le vent s’était levé avec le jour et dispersait le murmure des voix sur les parois qui vibraient de tout leur acier.

Constellation

L’essaim silencieux
Des étoiles, pâle rehaut
Qui perle sur la nuit.

Pavlov’s dog

La chamade violente qui l’agitait lorsque haut au dessus d’elle s’épanouissaient en un grondement doux les lianes traînées lentement par les routiers du ciel.
Max dansait là haut. Sans elle.
« Où êtes-vous ? »

Meeley était prête

Hedda ne l’était pas. Mais elle s’alignerait. Victor pourrait faire craquer tout ce qu’il voulait, doigts, mâchoires, elle s’obstinerait.
« Elle a tout vidé, les sièges, il ne reste rien, elle n’emmène personne » dit Irène
« Dis lui, toi, jamais elle ne l’arrachera. Et après, elle fera quoi ? »
René ne répondit pas.

Larmes aux cieux

Pour tout pleur, le rogue d’un sanglot retenu.

Helix, vais Céhi

Culottées, les trois vierges.

Promenade

Fumée d’encens lente,

Une veine qui bat, lancinante.

Cadence d’une tempe.