ce que vos yeux vairons

Catégorie: En forêt noire

Horloge au petit poids

Un manchot de bois sombre
Berce, or et ombre,
Son oeuf mis à plat

Zahnpasta Presse*

Où trouver ailleurs
Qu’en toi, ô petit pays
Coupe jusqu’à la lie
*glaneur de dentifrice

Radio Regenbogen

L’art de s’emmêler
Les pinceaux, du Nostalgie
Pur jus, Uptown Girl

Von morgens bis abends

L’homme est un pays
De Karl May. « Aujourd’hui, il
Ne pleuvra qu’une fois »

Les salamandres

Le soir tombe, emporte
Par accident une feuille  dans
Le torrent
Dans le placard où
Pend un bouquet de livèche,
Les gobelets de
Grès bleu
S’riecht nach Maggi

Ouvrir la bouteille
De vin de Bade,
Le coeur d’un bretzel,
La frise de bois
Du balcon
Qui liseronne
Autour de la maison,
La forêt, noir
Et vermeil

Forêt au fusain

Répéter ici,
Comme un parachutiste au
Sol, l’évolution
De la nuit, écho
Brumeux du torrent, lumière,
Cuivre fuligineux

Koboldkreis

Il se passe de drôles
De choses, là-haut. Forêt,
Livrée aux seuls arbres

Poèmes en plat de lentilles

26

Inflexion de la voix

« Ça sent la pisse » Ça
Sent l’abysse. Effluves d’une
Gorgone inconnue
.

Poèmes en plat de lentilles

17

Chef Raoni sous
Perfusion. Forêt, sur le
Bûcher. De quel bois est-il fait

Poèmes en plat de lentilles

15

Fleurs, bleuissant, le
Jour se lève au travers du
Rideau, lentement