Cendres, les silencieuses
La rue a livré
Son or, ses pierres au bûcher
De l’été, bois mort
La rue a livré
Son or, ses pierres au bûcher
De l’été, bois mort
Paysage altéré
Hommes et bêtes à désaltérer
Recouvrer ses esprits, la sagesse
Lés blancs, maisons en
Os de seiche, lés rouillés de
L’herbe sèche, été
Chaleur, en cheval
Cabré, retombe. Le jour est
Un petit âne gris
Rendez-vous, mais à
Quelle heure, avec les fleurs du
Jour, noor en bouquet
Nous sommes ces jours- ci
Ces poissons aux branchies, fond
De barque, débiles
Respirer du verre
Coupant, de la crémation
D’air. Juillet, chaleur
À chaque pion blanc son
Pion noir, graine de melon
En colocation
Demoiselle d’honneur
L’odeur, dans le sillage
De sa Majesté,
Miellée
Plus tu t’éloignes
Du point d’impact, plus la pointe
Du dard s’émousse
Dans ton souvenir
Sfumato l’abeille se
Dilue, infime
Moustique sur la peau,
La main,
En queue de vache
Bravache
La chasse.
(mon oeil)