ce que vos yeux vairons

Mois : juillet, 2022

Cendres, les silencieuses

La rue a livré
Son or, ses pierres au bûcher
De l’été, bois mort

Pain sur la planche

Paysage altéré
Hommes et bêtes à désaltérer
Recouvrer ses esprits, la sagesse

Paysage alterné

Lés blancs, maisons en
Os de seiche, lés rouillés de
L’herbe sèche, été

Juillet apprivoisé

Chaleur, en cheval
Cabré, retombe. Le jour est
Un petit âne gris

28 juillet

Rendez-vous, mais à
Quelle heure, avec les fleurs du
Jour, noor en bouquet

Ivresse des profondeurs

Nous sommes ces jours- ci
Ces poissons aux branchies, fond
De barque, débiles

Pyrolyse

Respirer du verre
Coupant, de la crémation
D’air. Juillet, chaleur

Mouche

À chaque pion blanc son
Pion noir, graine de melon
En colocation

Midi, melon. Une mouche

Demoiselle d’honneur
L’odeur, dans le sillage
De sa Majesté,
Miellée

Jour 2 après l’abeille

Plus tu t’éloignes
Du point d’impact, plus la pointe
Du dard s’émousse
Dans ton souvenir
Sfumato l’abeille se
Dilue, infime
Moustique sur la peau,
La main,
En queue de vache
Bravache
La chasse.
(mon oeil)