Dialogue
Le vent lissant la
Liffey soudain se cabre
Haubans d’une harpe
Le vent lissant la
Liffey soudain se cabre
Haubans d’une harpe
Sur son coussin de
Mousse, une plante, qui pousse du rien
De l’air du temps. Tout
Le souffle, le vent,
Entre les cornes-harpe
D’une vache au champ
Un cerne d’eau, sur
Le fil du bois du plateau.
Le verre n’est plus là
Les lanternes de
Papier lancées, la nuit brûle
Le poème aussi
Ce qui est arbre
En eux, le ciel, les mots, les
Cheveux. Leurs racines
Un front large, comme un
Estran, quelques rides, sur
Le sable. Il pense
L’amour, qui sature
Tous les sens. D’une aisselle, une
Odeur alliacée
Réminiscents, les
Doigts disent « Il était une
Fois », dans la cuisine
La collection des
Papiers peints du printemps. Ceux
De l’hiver. Noir. Blanc