ce que vos yeux vairons

Mois : avril, 2019

Dialogue

Le vent lissant la
Liffey soudain se cabre
Haubans d’une harpe

Tout est rien

Sur son coussin de
Mousse, une plante, qui pousse du rien
De l’air du temps. Tout

Pour le chant

Le souffle, le vent,
Entre les cornes-harpe
D’une vache au champ

Tourné en rond

Un cerne d’eau, sur
Le fil du bois du plateau.
Le verre n’est plus là

À la fin

Les lanternes de
Papier lancées, la nuit brûle
Le poème aussi

Végétales

Ce qui est arbre
En eux, le ciel, les mots, les
Cheveux. Leurs racines

No trespassing

Un front large, comme un
Estran, quelques rides, sur
Le sable. Il pense

Suavité, sursis

L’amour, qui sature
Tous les sens. D’une aisselle, une
Odeur alliacée

L’odeur des cives

Réminiscents, les
Doigts disent « Il était une
Fois », dans la cuisine

Chromatique

La collection des
Papiers peints du printemps. Ceux
De l’hiver. Noir. Blanc