Le dernier jour du doux mois d’avril

par marronbleu

La nuit, et son drap épais.
Posé sur la canopée, comme sur la cage d’un oiseau.
La forêt se tait.
Et quand, bientôt, le soleil soulèvera un coin du voile, tomberont les oeillères, les baillons.
La vie.
Au premier rayon, le merle-muezzin, le moment incertain, le jour en bourgeon.
Et le ciel bleuit, un nuage gris.
Un à un se scellent, carreaux, Azulejos, le ciel.