Nirvana

par marronbleu

Ici, comme ailleurs, la grande roue tourne sur le parvis, la clameur, les haubans d’acier, les rayons au néon, les lumières crues qui clignotent sur les vitraux, l’église au stroboscope, la kermesse et ses hosties, des bandes de churros frits, la presse, devant le grand prêtre qui officie devant des chaudrons, son chrême bouillant, la queue s’allonge, la communion aux biscuits, le bruit.
Rien ne change.
Hier, les grandes roues, des cages à écureuil, pour faire monter gargouilles et pinacles jusqu’aux cieux, et sur le parvis déjà, les bateleurs, les marchands d’oublies, tout ce saint-frusquin, dont j’ai envie, aussi.
La ducasse, et le cilice.
Rien ne change.